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METHODOLOGIE

QUESTIONNAIRE

 

     L’objectif de notre projet est de permettre une visite à distance. Plus précisément, l’idée est d’implanter sur chaque site internet des universités françaises une page permettant de visiter l’université virtuellement. Pour garantir l’intérêt d’un tel dispositif, nous avons alors souhaité déterminer dans un premier temps si chez des personnes non autistes ayant des tendances anxieuses, ce dispositif pourrait réduire cette anxiété. Dans un second temps, nous avons recensé un panel de lieux importants sur un campus. Pour cela, nous avons interrogé les étudiants de la licence MIASHS (L1, L2 & L3) par le biais d’un Google Form. Voici les questions posées :

 

1. En quelle année es-tu ?

Options :  L1, L2, L3

 

2. Peux-tu classer ces différents lieux par ordre d’importance à tes yeux :

Options : BU, RU, cafet, service PHASE, secrétariat

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3. Quels sont les lieux que tu as eu le plus de mal à trouver ?

Texte libre

 

4. Sur une échelle de 1 à 10 , à quel point de considères-tu comme anxieux/stressé?

Échelle

 

5. Est-ce que la situation suivante t’es déjà arrivée : Un matin, tu arrives à la fac, tu vois ton emploi du temps et tu ne sais pas du tout où est la salle où a lieu ton cours ?

Options : Oui/Non

 

6. Si oui à la question précédente, sur une échelle de 1 à 10, à quel point as-tu été stressé?

Échelle

 

7. Si oui à la question 5, qu’est-ce qui te stressait exactement ?

Texte libre

 

8. Penses-tu qu’une visite virtuelle de l’université (style Google Maps) mis à disposition en ligne aurait diminué ton anxiété dans cette situation?

Options : Oui, Non, Ne se prononce pas

 

10. Si tu as autre chose à rajouter, c’est ici ..

Texte libre

 

     Quarante-neuf étudiants ont répondu à ce questionnaire : dix-neuf L1, douze L2 et quinze L3.

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Nous avons dans un premier temps voulu analyser une corrélation entre les réponses des questions 4 et 6. A l’aide de la fonction COEFFICIENT.CORRELATION d'Excel, nous avons déterminé un coefficient de corrélation de Pearson de 0,35. Cela montre alors un lien linéaire faible mais positif entre le fait d’être stressé dans la vie quotidienne et le fait de l’être dans le cas d’une mauvaise connaissance du campus, lorsque l'on ne trouve pas la salle. Puisque ce coefficient est relativement faible, nous avons appliqué le test de nullité du coefficient de corrélation linéaire :

​

On émet deux hypothèses : H0 = “corrélation nulle” et H1 = “corrélation non nulle”.

Soit t le résultat du test, r notre coefficient de corrélation et n le nombre de nos observations (ici 46) tels que :                                                                 

                                                                                                                                                        donc t ≠ 0.

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Nous calculons alors la zone de rejet déterminée par le quantile lu dans la table de Student. Ainsi, avec un test à 95%, la zone de rejet de H0 est R = ]-inf, -2[ U ]2, +inf[. 2,45 appartient à  R, donc nous rejetons H0 au risque alpha = 5% et que par conséquent t est significativement différent de 0.

 

     De plus, nous justifions le choix de la visite virtuelle par un maximum de “Oui” à la question 8. Il y a eu 44 “Oui”, 1 “Non” et 1 “Ne se prononce pas”. En effet, 44 personnes pensent qu’un accès à une visite virtuelle serait bénéfique pour réduire le stress.

Pour finir, grâce au classement des lieux réalisé par les étudiants, nous avons appliqué des rangs selon les réponses apportées et nous obtenons du plus important au moins important selon les répondants :

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  1. Service PHASE

  2. Restaurant Universitaire

  3. Secrétariat

  4. Bibliothèque Universitaire

  5. Cafétéria

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     Les autres lieux du Campus de la Victoire recensés par les étudiants comme important et/ou difficiles à trouver sont : les salles de langues, les amphithéâtres Broca 1 et Broca 2, l’entresol et les salles hors de bâtiments A à  E, qui sont moins habituelles. Ils citent également la Bibliothèque Universitaire et le Restaurant Universitaire comme difficiles à trouver.

C’est tous ces résultats que nous allons prendre en compte pour mettre en valeur ces lieux dans la Visite Virtuelle.

 

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RÉFLEXION SUR LE DÉVELOPPEMENT DE LA VV

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     Nous allons donc commencer par décrire la visite virtuelle en général, pour ensuite énumérer les points clés de la réalisation et enfin, décrire les différents moyens/logiciels qui pourraient permettre de la mettre en place sur les campus universitaires.

Pour réaliser une visite virtuelle de qualité, il faut choisir le matériel adéquat et respecter un certain nombre d’étapes pour que la qualité et la facilité d’assemblage soient présentes. Pour mettre en place cette visite, l’utilisation d’un appareil photo 360° permet une mise en place simple mais une qualité d’image souvent moyenne.  On peut également faire des photos avec un appareil photo ayant un objectif très grand angulaire en chevauchant légèrement chacune d’elles afin de les assembler par la suite avec un logiciel d’assemblage panoramique spécialisé.

 

Les étapes principales à respecter pour obtenir une bonne qualité et une facilité d’assemblage de la visite virtuelle sont les suivantes :

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  • Choix de l’appareil photo, de l’objectif, du trépied photo et du mât télescopique

  • Préparatifs pour la prise de vue

  • Choisir la prise de vue

  • Retouches avant l’assemblage des photos

  • Assemblage final

  • Retouches finales

  • Création de la visite virtuelle

  • Diffusion de la visite virtuelle

 

L’appareil photo est un moyen de réaliser cette visite virtuelle, mais c’est un moyen très sommaire lorsque l’on est pas expert dans le domaine de la photographie. De plus, cela prendrait beaucoup de temps pour recouvrir l’ensemble de l’université.

 

     D’après nos recherches, il est difficile de créer une visite virtuelle sans l’aide d’un photographe professionnel ou talentueux. Beaucoup de détails sont à prendre en compte et ne sont pas forcément compréhensibles par des personnes ne faisant pas partie du monde de la photo. Cherchant à mettre en place des visites virtuelles dans les universités, nous pensons que les difficultés techniques d’une création de visite virtuelle sans l’appui d’un professionnel ou sans celle d’un support technique aurait peu de chance d’aboutir à un projet concret.

 

Il existe alors plusieurs méthodes, voici celles que nous avons ciblées : les deux propositions que nous allons faire sont la technique “Google Street View” ainsi que la réalisation d’une visite du campus par un web documentaire.

 

     Pour étudier ces deux façons de faire, nous allons commencer par les décrire avec ce que l’on a pu apprendre sur l’une et l’autre en apportant des détails, en établissant une tranche de prix nécessaire pour leur réalisation, en présentant leurs avantages et en soulignant leurs inconvénients. La tranche de prix est nécessaire car contrairement aux grandes écoles supérieures, les universités sont des établissements publics, financées pour une grande part par le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, ce qui implique une certaine restriction de budget. Les avantages et les inconvénients dont nous allons parler concernent d’une part la façon dont les personnes atteintes d’un trouble du spectre autistique peuvent appréhender la visite virtuelle sur le support étudié, et d’autre part la potentialité de mise en place de ce projet dans les universités.

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