top of page

GOOGLE STREET VIEW                                     

constellation-visite-virtuelle-640x696.j

Exemple de « constellation » ensemble de points panoramiques composant une visite virtuelle Google (ici plus d’une quarantaine) pour une visite assez grande.

     Nous nous sommes intéressés à la visite virtuelle s’appuyant sur la technologie Google Street View. Google Street View est un service de navigation virtuelle créé pour compléter Google Maps et Google Earth. Il a été créé pour permettre de visualiser un panorama à 360° de grande qualité d’un lieu situé sur une voie urbaine ou rurale, sur laquelle aura préalablement circulé un véhicule chargé d’enregistrer les prises de vues. En 2013, Google Street View a fourni sa première visite virtuelle de l’intérieur d’un bâtiment pour la tour Burj Khalifa à Dubaï. Comme pour les visites de voies urbaines, pour obtenir une bonne qualité, les visites d’établissements sont faites grâce à un grand nombre de points panoramiques placés de façon très précise (voir l’exemple ci-dessous) sur la carte avec des orientations et des distances de panoramiques au plus proche de la réalité. Dans certains cas, il est possible d’avoir une liaison entre le Street View de la rue et le premier point panoramique de façade de la visite virtuelle Google de l’établissement. Ces visites virtuelles intérieures sont réalisées par un photographe professionnel indépendant agréé par Google.

COMMENT SE PASSE LA RÉALISATION ?​

​

     La première étape consiste à avoir une démonstration d’un photographe agréé pour définir les besoins auxquels la visite street view doit répondre et les parties de l’établissement concernées. Cette étape permettra de définir le prix mais aussi de potentiellement définir s’il convient ou non de réaliser des enrichissements (les options) qui permettront une personnalisation pour la visite virtuelle. La visite Google Street View a de nombreuses fonctionnalités, telles que:

​

  • Le texte de chargement

  • Le partage sur les réseaux sociaux

  • Les liens de partage précis

  • Le plan Google Maps

  • Le retour à l’accueil

  • Un moteur de recherche intégré (en option)

  • Un mode VR permettant de visionner la visite à l’aide d’un casque VR de type Cardboard ou Homido avec un simple smartphone, sans aucune installation préalable via un simple navigateur internet. (en option)

  • Le mode multilingue Google translate intégré. (en option)

  • Les infobulles : fenêtres d’informations multimédia pour communiquer de façon contextuelle sur l’établissement. (en option)

  • La possibilité d’avoir un plan interactif permettant de savoir plus précisément où l’on se trouve dans l’établissement et de naviguer à travers lui. (en option)

  • La possibilité d’avoir une ambiance sonore et des points d’informations audio (en option)

  • L’intégrer du logo et des couleurs de la charte graphique de l’université à la visite (en option)

  • Avoir un menu permettant d'accéder directement aux zones voulues (en option)

  • Ajout de noms sur les flèches pour indiquer vers où elles mènent (en option)

  • …. etc

​

     Pour le jour J, il  important que l’établissement soit le plus présentable possible et il faut avoir un plan pour noter chaque point panoramique qu’il faudra réaliser. Une fois les prises de vues réalisées par le photographe, le montage de celles-ci avant la publication de la visite Street View va permettre de réaliser les panoramiques à partir des photographies brutes et de les éditer pour positionner les points panoramiques sur la carte Maps, tout en déterminant les connexions.

​​

     Pour chiffrer le tarif nécessaire à la mise en place d’une visite virtuelle Google Street View dans une université il est nécessaire de demander un devis à un photographe agréé Google. Le recouvrement d’une université devrait dépasser le montant de 5000€ HT, lié à sa surface généralement très spacieuse, donc il faudrait passer par des appels d’offres. Pour se faire, il faudrait qu’un décisionnaire prenne contact avec un photographe en lui apportant les plans détaillés étage par étage des zones à couvrir, ce qui permettrait de faire un chiffrage du nombre de points panoramiques en fonction des besoins exprimés. N’étant pas décisionnaires, nous avons pris contact avec François Houte (photographe agréé google et créateur du site visite360pro.com) pour qu’il puisse nous donner une tranche de prix nécessaire pour la réalisation de ce projet. Selon lui, pour une visite virtuelle Google enrichie d’une université, il faut tabler sur un budget compris entre 6000€ et 15000€ HT selon la taille de la visite et le nombre d’enrichissements voulus.

Pour avoir une idée plus précise, nous pouvons nous appuyer sur une visite déjà existante de l’HEI (Haute Etude d’Ingénieur) qui a été réalisée par François Houte. Sur cette visite, il y a une centaine de points panoramiques. Pour la partie Street View sans enrichissement, cela correspond à un budget de 4100€ HT. 

​

​

​

​

​

LES AVANTAGES​

​

     La visite virtuelle apparaîtra directement dans les résultats de recherches Google et sera accessible sur Google Maps et Google+ Local, ce qui rend l’accès simple et améliore la fiche du campus universitaire sur Google+ Local. Les images de la visite sont faciles à intégrer sur le site web de l’université et sur les réseaux sociaux. L’hébergement de la visite sur les serveurs google sont à vie et n’engendre aucun frais supplémentaire, seul le coût de la réalisation de la visite est à régler au photographe agréé.

 

    La visite Google Street View permet de donner aux étudiants une perception très fidèle du lieu, une meilleure idée du plan, du décor et de l’ambiance de l’établissement et de mettre en avant les atouts de l’établissement grâce à une visualisation réaliste, honnête et immersive de l’établissement. La navigation Google Street View est bien connue et utilisée par beaucoup d’internautes, ce qui permet de découvrir l’établissement universitaire de façon intuitive et simple avant de s’y rendre en personne.

 

     Pour que les images de la visite soient d’excellentes qualités, les photographes agréés ont été formés et certifiés par Google. Ils s’occupent de tout, y compris de l’envoi des photos finalisées à Google et les rendent disponibles seulement quelques jours après la séance. De plus, ils traitent les images de la visite conformément aux règles de floutage et de confidentialité de Google afin d’assurer plus de tranquillité et il est possible de réaliser des mises en scènes avec des personnes lors de ces visites.

 

     En bonus, le photographe livre généralement une dizaine de photographies du lieu en plus, qui pourront être utilisées pour le site web ou bien les brochures de l’établissement et des séances photos pourront être programmées à des intervalles réguliers afin de permettre la mise à jour des photos.

​​

​

LES CONTRAINTES

​

     Les campus universitaires sont des structures très grandes, et leurs visites sont délicates à réaliser et demandent beaucoup d’expérience de la part du photographe.

​

​

​

​

     Un webdocumentaire (appelé aussi webdoc) est une narration interactive multimédia utilisant internet comme support de diffusion et dont la fonction principale est de raconter une ou plusieurs histoires de façon interactive. Cette narration peut traiter un nombre illimité de sujets, comme par exemple le reportage journalistique, le montage de séquences corporate, des projets encyclopédiques, etc. Différents médias permettent de constituer un webdoc (montage vidéo, photos, textes, vidéos, sons, animations,etc.) ce qui fait qu’ils ne sont pas très différents des documentaires classiques. C’est une évolution du documentaire adapté à une diffusion par internet qui profite de ses avantages et partage ses technologies.

 

     On peut réaliser différentes sortes de webdoc, mais ici, nous allons nous intéresser au “Reportage web intégré”. Le reportage web permet au public de choisir les éléments qu’il veut visualiser. Après la phase éditoriale, on réalise le reportage avec les tournages vidéos, les photographies, les prises de sons, et les interviews si nécessaire. En post production, ces éléments sont montés puis des textes et des animations sont insérés afin d’avoir des informations complémentaires. Une fois le montage terminé, la vidéo est intégrée dans des pages web avec éventuellement d’autres éléments qu’on trouve sur le web (photos, textes, cartes, animations interactives, etc). Pour permettre une navigation non linéaire et interactive comme dans un site web, les pages sont ensuite interconnectées. Le fait d’avoir un reportage web intégré permet de modifier en temps réel les pages web pour permettre d’afficher des éléments en synchronisation avec la lecture de la vidéo afin d’offrir un complément d’informations ponctuel.

 

     Un webdoc s’appuie sur les technologies du web, il nécessitait donc, en plus des compétences nécessaires à la réalisation d’un documentaire, des compétences en informatique et des outils pour la scénarisation, la diffusion et la visualisation. Aujourd’hui, de nouveaux logiciels spécialisés (Racontr, Klynt) permettent même aux utilisateurs sans compétences particulières en informatique de réaliser leur webdocumentaire eux-mêmes.

 

     Pour cette étude, nous avons décidé de nous appuyer sur le projet “Où est MAPI ?” de Paul Bensamoun, IGE - Designer de MAPI, qui a expérimenté la narration webdoc pour présenter une démonstration d’une visite interactive de l’université de Bordeaux Victoire. Cette démonstration cible principalement les zones permettant de se rendre au service MAPI (Mission d’appui à la Pédagogie et à l’Innovation) de l’université et de le visiter.

​

​

COMMENT SE PASSE LA RÉALISATION ?

​

     Pour mettre en place une visite virtuelle par un webdocumentaire, il y a plusieurs façons de procéder. Ici, nous allons nous appuyer sur la visite virtuelle de Paul Bensamoun. Cette visite est un montage de plusieurs tournages vidéos. Chacune des vidéos est tournée dans un espace différent de l’université.

Avant de commencer la réalisation, il faut, comme pour la visite Street View, préparer les lieux afin qu’ils soient le plus présentables possibles, mettre en avant les pancartes ou repères importants du campus (toilettes, escaliers, sorties, …) ainsi que déterminer les itinéraires et les points de coupures entre chaque vidéo de façon stratégique. Ces points peuvent être, par exemple, l’entrée dans l’université, la jonction entre deux ou plusieurs directions, l’entrée dans une salle, etc.  Choisir des points stratégiques est important pour pouvoir créer une certaine fluidité lors de l’assemblage de ces vidéos au montage. Pour optimiser la visite, la personne qui réalise la vidéo doit se munir d’un appareil photo de bonne qualité (grand angle par exemple).​

​

     Lors du tournage vidéo, il est important de faire attention à différents points. Pour commencer, il faut essayer de stabiliser au mieux l’appareil photo afin de garder une image nette. Lorsqu’il y a des intersections avec différents issus possibles, il faut que la personne coupe la vidéo afin de pouvoir débuter ces itinéraires proposés séparément les uns des autres en ce point de vue. Pour chacun des itinéraires possibles il est important de partir du même plan visuel pour permettre de rendre compte au spectateur de la marche à suivre afin d’arriver au lieu suivant et d’obtenir ainsi une certaine fluidité lors du montage futur. Lorsque la visite arrive dans des pièces, de type salle de classe, il est utile de montrer une vue d’ensemble de celle-ci en filmant l’intégralité de la pièce.

​

     Une fois les vidéos réalisées, il faut monter le tout pour créer une visite interactive correcte et fluide afin de rendre compte des lieux aux spectateurs. Pour ce faire, nous allons utiliser des logiciels spécialisés tel quel Klynt. Pour commencer, on va importer l’intégralité des fichiers, plus principalement des vidéos qui nous intéressent pour créer ce webdocumentaire (il sera possible d’en rajouter pendant la création). Ensuite, nous allons disposer les vidéos sur la page afin de pouvoir créer les liens entre chacune d’elles par de simples flèches.

 

     Ensuite, grâce à ce type de logiciel facile d’utilisation, on y insérera des flèches interactives sur les vidéos, d’une part pour revenir en arrière mais aussi pour permettre à l’utilisateur de choisir la direction dans laquelle il souhaite aller. On peut également choisir d’accélérer certaines vidéos, comme par exemple la montée d’un escalier qui n’est pas forcément utile pour le spectateur, mais aussi ralentir certaines séquences afin de mettre en avant un espace de l’université souhaité.

 

En supplément, pour rendre la visite plus professionnelle, on peut y ajouter le logo de l’université, ajouter une ambiance sonore, et bien d’autre éléments cités précédemment. ​

​

     Les logiciels d’assemblage webdoc sont généralement payants, après un laps de temps d’essai gratuit. Si on prend l’exemple du logiciel Klynt, il est gratuit durant 14 jours d’essai et coûte ensuite 499€ pour l’édition Pro et débute à 2499€ pour son édition Entreprise.

 

     De plus, si aucun personnel de l’université n’est disponible pour faire le webdoc, il faudrait faire appel à un professionnel (photographe, vidéaste, ingénieur, monteur, etc), donc dépenser de l’argent supplémentaire. Pour assurer un bas coût, ce projet peut être réalisé par des étudiants dans le cadre de leurs études.

 

​

​

LES AVANTAGES

​

     On peut démultiplier les supports de diffusion (appelé diffusion transmédia) d’un webdocumentaire. A partir du contenu rédactionnel et des photos nous pouvons publier une version papier du reportage, en plus de la version web. Toujours à partir de notre webdoc, on peut réaliser des montages vidéos spécifiquement destinés à alimenter les réseaux sociaux. L’avantage de la diffusion transmédia du webdoc est de rentabiliser au maximum le travail déjà fourni et les médias déjà créés.  

 

      La navigation webdoc ne nécessite aucune expérience spécifique en terme de photographie, il n’est donc pas nécessaire de faire appel à un photographe pour la réaliser.

​

​

​

LES CONTRAINTES

​

     Ce projet ne permet pas une vue d’ensemble des différents recoins de l’université car ce ne sont pas des panoramiques.

Son utilisation n’est pas commune, malgré une fluidité potentielle, il est difficile de rendre cette visite aussi représentative de la réalité qu’une visite virtuelle Street View par exemple.

​

​

WEB DOCUMENTAIRE

2 EXEMPLES DE MISE EN PLACE DE LA VISITE VIRTUELLE

bottom of page